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- A f t e r n o o n     T e a -
10 avril 2011

Il est presque dix-huit heures et voilà déjà une

Il est presque dix-huit heures et voilà déjà une heure qu'il est parti. Une heure qu'il me manque. Je n'arriverai jamais à m'habituer à son départ, ou au mien lorsque je vais chez lui. Nos séparations sont l'un des pires moments de mon quotidien. 

J'ai sorti une chaise et un bouquin pour profiter du soleil de cette fin d'après-midi, pour ne plus penser aussi. Mais il est encore là, dans mon esprit : le goût de ses baisers, son regard malicieux et ses bras rassurants qui m'encerclent. Son odeur suave, les grains de beauté sur sa peau, sa nuque délicate ne me quittent pas. Ne me quitte pas. Ne pars pas, que je lui ai dit. Partir pour mieux se retrouver, telle est le refrain de ces fins de week-ends trop courts. Un dernier baiser, un dernier "je t'aime" pour la route et on se revoit bientôt. Et je reste là, désarmée face au temps qui court bien trop vite pour les Amoureux...

Et pourtant, un avenir radieux s'offre à moi, à nous, je le sens. Je le sais. Il suffira d'une lettre, d'un contact, d'une opportunité. Ce sera peut-être bientôt, ou à la fin de l'été... On se retrouvera pour de bon, et loin seront nos adieux déchirants.

 C'était il y a déjà un an...

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